Cérémonie civile ou religieuse

La loi de 1887 prévoit que « tout majeur ou mineur émancipé peut choisir librement ses funérailles ».

Inhumation ou crémation, cérémonie civile ou religieuse?

 

LA CEREMONIE CIVILE

Il s’ceremonieagit d’une cérémonie d’adieu, qui ne répondra pas à des rites cultuels. L’opérateur funéraire est formé à célébrer des cérémonies civiles, notamment au crématorium ou au cimetière. Certaines communes permettent d’utiliser une salle polyvalente pour y célébrer des funérailles laïques. Ces cérémonies peuvent être composées de lectures de textes, musiques ou chansons, projections d’images ou extraits de vidéos mettant en scène le défunt. Lors de votre entretien avec le conseiller funéraire,  si vous souhaitez  prendre la parole ou lire un texte, n’hésitez pas à le lui dire.

 

LA CEREMONIE RELIGIEUSE

Pour organiser une cérémonie religieuse, deux solutions sont possibles :

-l’opérateur funéraire auquel la famille a confié l’organisation des obsèques prendra les contacts  avec le représentant du culte et assurera les démarches nécessaires. Selon les cultes, les modalités d’organisation diffèrent. Le conseiller funéraire a reçu une formation, dans laquelle les principaux rites cultuels pratiqués ont été abordés, mais l’aide de la famille lui sera précieuse.

-La famille souhaite prendre la main et organiser les obsèques religieuses avec le représentant du culte concerné. Dans ce cas, les jours et heures des obsèques devront être fixés en collaboration avec l’opérateur funéraire,  car son personnel y sera présent et c’est lui qui assurera la coordination des différents intervenants.

PARMI LES CULTES PRATIQUÉEN FRANCE

 Le culte catholique
Les funérailles catholiques  comportent en principe une célébration à l’église (bénédiction, messe) et un temps de prière au cimetière. Pour cela, il convient de s’adresser à la paroisse correspondant au domicile de la personne décédée. Celle-ci peut vous être indiquée par l’entreprise funéraire. Vous choisirez alors avec la personne qui vous reçoit (prêtre, laïc ou diacre) les textes bibliques, les prières et les chants qui accompagneront la cérémonie.
La confession catholique marque une préférence pour l’inhumation des défunts. Depuis 1963, elle admet cependant la crémation, sous réserve qu’elle n’ait pas été choisie pour une raison contraire aux préceptes religieux. Une offrande à la paroisse, selon vos possibilités, permettra de couvrir les frais propres à la cérémonie (organiste, charges sociales, éclairage, chauffage de l’église, etc.). La plupart des opérateurs funéraires ont connaissance des montants demandés ou souhaités par les paroisses locales, ils peuvent vous proposer d’en avancer les frais pour votre compte.

 

Le culte protestant
Les funérailles religieuses peuvent comporter une célébration au temple (ou au crématorium) et un temps de prière au cimetière. Pour cela il conviendra de voir avec l’opérateur funéraire qui s’adressera à la paroisse correspondant au domicile de la personne décédée.
Vous choisirez alors, avec la personne qui vous reçoit (pasteur ou laïc), les textes bibliques, les prières et les chants qui accompagneront la cérémonie.
Une offrande à la paroisse, selon vos possibilités, permettra de couvrir les frais propres à la cérémonie.

 

Le culte israélite
C’est en général la société de pompes funèbres choisie par vos soins qui se charge des démarches auprès du consistoire pour organiser la toilette rituelle, ainsi que le service religieux assuré au cimetière par le rabbin. Dans ce cas, une redevance  sera reversée à l’association consistoriale israélite..
Il est à noter que la toilette rituelle ne peut intervenir qu’après le passage du médecin chargé de constater le décès. Il est recommandé de téléphoner également – aux heures de bureau – aux services de la Hevra du consistoire afin de les informer du décès et de recueillir auprès d’eux nombre de conseils et d’informations utiles.
Il est à noter que la loi juive préconise d’organiser l’inhumation le plus tôt possible (dans le respect des lois, s’entend). Elle proscrit également tout traitement dégradant infligé à la dépouille mortelle Il en va de même pour ce qui concerne la crémation.

 

Le culte musulman
Il est à noter que le culte musulman préconise d’inhumer le défunt le plus tôt possible. La crémation est interdite par la religion.
En France, la famille du défunt doit d’abord passer par les pompes funèbres, qui sont chargées des démarches administratives. Après le passage du médecin chargé de constater le décès, l’agent de toilette peut pratiquer la toilette rituelle (ou mortuaire) du défunt. Elle consiste à laver le corps avec de l’eau, à le parfumer si nécessaire, à l’envelopper dans un tissus blanc (linceul) et à procéder ensuite à la prière dite “salate El-Djanaza“ (prière des morts). Si le défunt est inhumé en France, un imam sera désigné pour les prières, soit à l’hôpital, soit au cimetière. Si le corps du défunt est transféré vers son pays d’origine, les prières seront faites sur place.